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01/03/2009

Dirty Rice



Pour faire un bon Dirty Rice, il faut suivre les instructions de Miss Clara, qui cuisine pour nous.

Ingrédients (à la louche) :
1 oignon
3 poivrons verts
5 gousses d'ail
500 grammes de viande de boeuf haché
500g de riz
1 bol de bouillon de légume
"slap ya mama, cajun saisoning"
soit : poivre rouge, poivre noir, sel, ail en poudre


Pour les quantités de viande et de riz, faites en sorte qu'il y ait autant de riz que de viande.
Couper finement les légumes, faites les revenir dans l'huile. Ajouter la viande. Ajouter le bouillon. Faire cuire le riz, et l'ajouter à la préparation. Assaisonner largement, de poivre, d'ail en poudre, de piment en poudre, et de sel, à défaut de slap ya mama. Mélanger, et c'est prêt.

13/02/2009

Le poulet rôti du dimanche me manque!

Depuis le début de la semaine Miss Clara qui fait la cuisine est absente. Un semblant d'organisation s'est donc mis en place pour la remplacé. Aujourd'hui, j'ai participé à la préparation du dîner avec Briana, 18 ans, qui va commencé le collège en se spécialisant dans les arts, le cinéma... Elle est très gentille, avec un côté immature et enfantin dont elle joue beaucoup.
Il y avait des choux de bruxelles et 3 poulets à préparer. Briana, ne s'en sentant pas capable, m'a gentiment confié la charge des poulets. Ok. Je me suis donc coltiné la préparation, l'évidage, l'assaisonnement et la surveillance de la cuisson pendant 3 heures. A 17h30, les choux de bruxelles étaient près, mais les poulets avaient encore besoin d'une demi-heure de cuisson et d'être découpés. Tout les monde a commencé à revenir des chantiers et s'est servi de choux, de riz et de salade, pendant que je faisais de mon mieux pour couper le poulet exactement sur les articulations comme il se doit. Comme je débitais les morceaux, chacun s'est servi au fur et à mesure. Certains n'avaient sûrement jamais réaliser le temps que prend la préparation de trois poulets, et m'ont félicité pour le travail accompli.
Evidemment, je me suis préparé une assiette avec les morceaux des carcasses, je ne suis pas sote, je n'allais pas laissé le sot-l'y-laisse! J'ai donné quelques restes au chien, qui a semblé faire la fine bouche, mais paraît-il ,il est timide et n'aime pas manger devant les gens!
Le moment était enfin venu pour moi de m'atabler! Forcément, tout le monde avait fini de manger... et j'ai pensé avec nostalgie à ce que représente pour moi "le poulet rôti du dimanche" : un repas convivial en famille ou avec des amis, où tout le monde prend le temps de manger ensemble et de se parler. Toute seule devant mon assiette j'étais bien loin de ça. Ca doit être ça qu'on appelle le mal du pays pour un français!

05/02/2009

Ici, manger n'a rien d'une activité sociale!

Dès le deuxième jour passé avec CGR, j'ai compris que si je voulais travailler : je pourrai. Par rapport à la vie de groupe que j'ai pu connaître sur des chantiers de fouilles archéo, ici , ça n'a rien à voir. Toute la différence est que la vie commune n'est pas basée sur les repas comme moment où tout le monde se retrouve. Du coup je ne sais pas sur quoi elle se base, ça me perturbe.
Voilà comment j'ai compris petit à petit le gouffre culturel qui nous sépare des américains :
-Le premier jour en arrivant à la vue de la salle commune je ne vois que deux petites tables de 4 personnes (pour une quinzaine de volontaires). Dehors, il y a de grandes tablées, je me dis "bah, ils doivent manger dehors à la fraîche... il fait frais en ce moment mais ils n'ont pas d'autres place".
-Le lendemain matin, premier jour, au petit dèj, chacun se sert, certain ne s'assoit pas, mais ils ont du pain, alors ça me va.
-Le midi, on revient manger. Ceux qui sont restés travailler sur place mangent déjà leur hot-dog sur le passe plat ou à une table, sans former de véritable tablée, ils sont disséminés ici et là dans la pièce. Chacun se sert, s'assoit où il y a de la place. Tout le monde englouti son repas en 2 secondes, range son assiette et s'échappe! Je me retrouve à table avec Ujine le seul qui mange lentement. Je lui dis qu'on risque souvent de finir nos repas ensemble!
-Le soir, on revient du travail, il est 17h30. Dans la cuisine, il y en a 3 debout à manger, ils se servent dans les plats du chili con carne. Je leur demande si c'est leur dîner, "oui, oui", "et vous mangez ensemble des fois?..." je demande d'un air préocuppé, ce qui a du se voir clairement sur mon visage! car ils rigolent et me disent "ah les français...ici on mange ensemble si il y a du vin!!" Bon, pour moi à cette heure là, je n'avais pas faim, j'ai pris un thé, et manger plus tard. N'empêche que le soir avant d'aller se coucher ils se prennent tous un bol de céréale ou cuisinent des gâteaux!
Aller! je vais m'y faire, mais qu'il n'y ai pas de repas commun me manque! Rien que pour les conversations générales à table, socialement je trouve ça dur. Où sont les moments de convivialité? Moi, ça ne me donne pas envi de leur faire la cuisine, si c'est pour qu'ils mangent comme ça sans même se souhaiter un bon appetit, et finir avec un petit café...
L'avantage, c'est qu'à 18h30, tout le monde a fini de manger, et qu'il reste toute la soirée pour faire autre chose. Et j'ai bien avancé dans mon boulot, je crois que je vais pouvoir être productive ici!

27/01/2009

A la recherche de fruits et legumes frais...

Tout s'annoncait assez mal des l'avion. La compagnie americaine nous a servi du poulet, du riz et des carottes. Mais je n'avais jamais imagine que des carottes puissent prendre un gout et une texture pareils, je ne sais pas comment ils ont fait ca.
La Nouvelle Orleans est quand meme reputee pour sa cuisine, j'ai deja goute deux-trois plats avec des crevettes plutot bon. Mais les deux premiers jours, je n'ai pas mange un seul fruit ou legume, malgre les consignes de sante publique francaise, ici c'est plus dur a respecter, voir impossible. Mais dans les epiceries, nulle trace de vegetaux. Dans le French Quarter, j'ai finalement vu circuler un truck, tout peinturlure de noms de legumes, qui annoncait son passage par haut parleur, comme une caravane de cirque. "I sale oranges, I sale bananas, I sale potatoes..." repetait le gars en continue tout en circulant a deux a l'heure dans les rues.
J'ai a present dans mon sac une pomme et une orange qui me font salivees en y pensant. C'est Cedric le photographe qui m'a indique une superette du centre avec un rayon fruit et legume correct!